Danse des étoiles (La)
Parce qu'elle était trop grande et avait trop de formes, Shara Drummond ne pouvait espérer une carrière de danseuse moderne. Il fallait qu'elle trouve une autre façon d'utiliser son talent, et elle voulait danser quand même. Alors elle a inventé la danse spatiale, en apesanteur. C'est alors que sont arrivés dans le système solaire des extra-terrestres qui communiquaient en dansant. Et seule Shara pouvait faire face à ce qui paraissait une menace...
Charles Armstread, son ami et opérateur vidéo, puis son successeur dans le développement de la danse en apesanteur, nous raconte son histoire, puis comment, grâce à la danse, l'Humanité va enfin quitter son berceau. C’est un des meilleurs exemples d'une utopie positive, qui se continue avec deux autres romans non encore traduits, Starseed et Starmind.
Ce roman paru en 1977, récompensé par plusieurs prix, reparaît enfin alors que la traduction sortie en 1980 chez Casterman était depuis longtemps introuvable. Même s'il pèche par des détails de style, ce roman, qui fait un peu aujourd'hui l'effet d'une uchronie optimiste comme il y en a trop peu et relance les espoirs que nous n'osons plus avoir, méritait de reparaître et d'être proposé aux lecteurs qui ne le connaissent pas encore. J'ai rappelé dans des articles de Présences d'esprits et de Galaxies combien d'œuvres de Spider Robinson manquent encore aux lecteurs français ; profitons de celle-là et demandons que les suites puissent la rejoindre dans nos bibliothèques.
La danse des étoiles, de Spider et Jeanne Robinson, traduit par Mélissa Manchette, Actu SF, Perles d'épices, 2015. 366 p., couverture de Jamie Oliver, 18€, ISBN 978-2-91768-981-3
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