DUFOUR Catherine 01

Auteur / Scénariste: 


Dis-nous quelque chose à ton propos ? Qui es-tu ?

Née dans les sixties, Parisienne dans les 70’, rôliste dans les 80’, technoïde dans les 90’, publiée dans les 00’, écrivain toujours. Deux yeux, deux ordinateurs, deux fils, un nez, un homme et un chat.

A quel âge as-tu commencé à écrire ?

A sept ans. Mais si je n’ai pas écrit plus tôt, c’est que je ne savais pas le faire. J’ai toujours été fascinée par les livres. Je sentais des mondes derrière ces lignes grises.

Te souviens-tu encore de tes premiers textes ? Que sont-ils devenus ?

C’était des poèmes, qui sont restés entre les mains de mon père.

Comment écris-tu ? Est-ce une profession pour toi ? Quelles sont tes autres passions ?

J’écris quand je peux, où je peux car non, ce n’est pas ma profession. J’ai choisi de gagner ma vie autrement. C’est un choix dicté par le besoin d’écrire à mon rythme. Le reste du temps, je fais de l’informatique dans une bibliothèque. Et l’écriture est ma seule passion, car je n’ai hélas plus de temps de reste pour autre chose.

Pourquoi l’écriture ? Quel est, selon toi, le rôle de l’auteur dans notre société ?

L’écriture ne m’a pas tellement demandé mon avis, vous savez ? Et je rêve parfois d’être douée en musique, ou en peinture. Mais on n’a qu’une vie, hélas.

Quant au rôle de l’auteur, c’est peut être de mettre en mot les peurs informes qui nous hantent, ou de bâtir des rêves cohérents qui nous changent de la réalité. Il a sûrement d’autres fonctions, mais celles-là me semblent primordiales.


La subversion, l’engagement politique a-t-il toujours sa place dans le choix d’écrire de la science-fiction plutôt qu’autre chose ?

Oui, décidément. La science-fiction tâche de projeter dans l’avenir, comme une lanterne magique, des technologies qui n’en sont encore qu’à leurs balbutiements, et d’en imaginer les effets sociaux. Il s’agit donc d’une écriture critique, imprégnée par le réel. Elle tient parfois de l’exorcisme, à mon avis. Rêver le pire pour l’éviter.

Considéres-tu la SF comme faisant partie de la littérature, ou ne faisant pas partie du mainstream ?

Prenons la question par l’autre bout, voulez-vous ? Un bon nombre des romans dits mainstream sont empreints de science-fiction. « Les particules élémentaires », « La possibilité d’une île » sont de bons exemples. Disons que la science-fiction est le creuset de la littérature de demain, du moins en ce qui concerne les meilleurs ouvrages du genre, qui sont aussi les plus prophétiques. Quand on parle aujourd’hui du statut de l’embryon, comment ne pas penser au « Meilleur des mondes », écrit il y a si longtemps par un homme mort le même jour que Kennedy.

Ton premier roman « Blanche Neige et les lance-missiles » date de 2001, quel regard portes-tu sur cette période, somme toute, pas si lointaine ?

J’écris toujours de la même façon. Publier n’a pas changé grand-chose. Le grand changement, pour moi, a été d’écrire ce livre. C’était la première fois que j’écrivais en vue d’une publication. J’avais décidé que mon apprentissage du métier était terminé. Il m’avait pris plus de vingt ans.

Dans ce roman complètement déjanté, tu mets un sacré coup dans les dents de certains contes de notre enfance. Tu n’aimes pas ces contes ?

Je n’ai réalisé que peu à peu le caractère toxique de ces contes charmants. Entre 20 et 30 ans, j’ai vu tant de filles s’engager dans des voies sans issues au nom du prince charmant ! Attendre l’homme parfait, se marier en blanc pour le simple plaisir d’être la princesse du jour, ou renoncer à s’imposer au nom d’une image féminine douce et placide. Les contes font sûrement du bien aux enfants, mais ils font du mal aux grands et surtout, aux grandes.


Très irrévérencieux comme texte, l’es-tu également dans la vie ?

Je n’ai pas cette impression, mais est-ce à moi de répondre ? Je n’ai pas d’affection pour l’irrévérence comme mode de vie quotidienne, sauf face à plus costaud que soi. La vie en société exige des trésors de patience. Mais un gène me manque : celui de l’admiration. De la révérence, exactement. J’ai longtemps cherché quelqu’un à admirer révérencieusement, et je ne l’ai jamais trouvé. Je n’ai croisé que des humains accablés par notre triste condition.

Tu évoques souvent le burlesque. Quid de créateurs comme Terri Gilliam en cinéma ou Douglas Adams dans ta palette de goût ?

Gagné ! « Brazil » est mon film préféré, et « Le guide du routard galactique » une de mes références littéraires. L’humour absurde des Anglais, le non-sense, est inégalable, inégalé. En France, on préfère l’esprit ou le calembour, hélas.

Dans la suite « L’Ivresse des providers », tu malmènes l’informatique, le cyperpunk et le Père Noël, quel est le message caché dans tout ça ?

De l’amour, tout simplement. J’ai découvert l’informatique dans les années 90 et je me demande encore comment j’ai pu vivre sans. Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez sans mail, sans internet, sans cette avalanche d’écrits ? Quel ennui ! Et puis, quelle belle façon de venger les morts que de les faire revivre à la pointe de la technologie ? Je suis heureuse d’avoir ressuscité Evariste Galois, assassiné à vingt ans dans un duel truqué.

Quant au Père Noël, ma foi, il n’avait qu’à exister, je n’aurais pas eu à en dire tant de mal.

Dans « Délire d’Orphée », tu es plus sérieuse. Un changement de registre ?

Non, c’était une commande amusante, et j’avais envie de faire un livre d’action sans action. Mon héros, bien loin de tout héroïsme, met trois chapitres à sortir de sa chambre d’hôtel pour remplir sa mission, et se promène dans un Londres moderne en portant sur son dos, comme une encombrante coquille, tout le fair play d’un très vieux gentleman.


Comment as-tu appréhendé cette collaboration avec la collection Van Helsing ? Y avait-il des contraintes ?

Il y avait une bible, et le regard bienveillant du directeur de collection, Xavier Mauméjean. Tout s’est passé pour le mieux.

Pourquoi avoir choisi le thème de Orphée et Morphée ?

A cause de la chanson d’Emily Loizeau, « L’autre bout du monde ». Cette chanson horrible parle d’une femme qui cherche à retrouver un homme. Et soudain, elle entend sa voix qui lui dit : « Tout ce temps, je n’étais pas mort. » Imaginez que vos morts chéris ne soient pas morts, imaginez que vous ayez fait tous ces deuils pour rien ! Ce n’est pas un miracle : c’est un pur cauchemar, pour moi.

Je me suis beaucoup intéressée à la perception des morts par les vivants, essentiellement à travers le folklore et la mythologie. Dans ce contexte, l’image d’Orphée s’est imposée, bien sûr, puisqu’Orphée, c’est celui qui ne se remet pas d’avoir regardé la mort en face. L’image de Morphée s’est aussi imposée : Morphée est un des rares dieux grecs compassionnels. Le temps d’un rêve, il fait mieux que ressusciter les morts : il abolit leur décès.

Le problème, bien sûr, c’est le réveil.

Comme candidate monstrueuse, j’aurais pu appeler Méduse à la barre, et Freud aurait été content puisqu’il associe le mythe de Méduse au face à face avec la mort. Mais le syndrome post-traumatique qui frappe les gens ayant vu la mort de trop près a finalement pris le nom de « complexe d’Orphée ».

Tout mon roman tourne autour d’une seule problématique : les trop bons souvenirs ne sont-ils pas le poison de l’âme ?

En 2005 sort « Le Goût de l’immortalité », en quelque sorte ton chef-d’œuvre jusqu’à présent, puisqu’il a notamment reçu le Prix Bob Morane spécial en 2008 pour le meilleur roman francophone de ces 10 dernières années. Peux-tu nous dire comment tu ressens ce roman et que voulais-tu y exprimer ? Et comment en est née l’idée ?

J’ai voulu écrire un livre d’anticipation avec un style très classique. Ca a été un réel plaisir, mais je ne m’attendais pas à ce que tant de gens aiment ce style un peu fané. « Le goût de l’immortalité » est un livre dans lequel j’ai mis beaucoup de choses que je juge importantes mais étrangement, chacun semble y trouver des choses que je n’ai pas voulu y mettre.

Et je suis ravie de mon prix Bob Morane.

On y parle de l’allongement de la durée de vie. Aimerais-tu être immortelle ?

Non, bien sûr. Mais si demain on me le propose, je sauterai sur l’occasion à pieds joints. Comment être raisonnable en la matière ? L’abolition du je est une perspective terrifiante.

Ce roman est écrit après les thèmes humoristiques qui t’ont fait connaître. C’était une volonté de t’éloigner de tes romans précédents ?

En partie, mais la motivation réelle d’un livre est plus profonde et plus puissante. Ce livre est lisse et froid comme un marbre, il a peut être une chance de durer plus longtemps que moi. « On ne peut guère mieux en matière d’immortalité », dit Yourcenar.

Comment vois-tu l’avenir de l’humanité ?

Je n’en ai aucune idée. J’aimerais bien ! Qu’on me donne une machine à voyager dans le temps ! Mais on va s’en sortir, j’en suis sûre. L’intelligence nous vient et avec elle, le souci de notre environnement. Espérons seulement que ce n’est pas trop tard.

L’année dernière est paru un recueil de nouvelles « L’accroissement mathématique du plaisir ». Un recueil qui mélange les genres, de la fantasy la plus débridée au fantastique le plus dur, en passant évidemment par la science-fiction, et qui démontre que tu aussi à l’aise avec la technique et le futur qu’avec les légendes anciennes. Peux-tu nous en dire quelques mots ?

Merci pour cette appréciation. Ce recueil est très composite, c’est vrai. On ne traite pas Poe avec le même style que Bukowski, et Kurt Cobain demande un autre lexique qu’un jardin de roses. Je me mets au service de mes histoires, ce qui explique que je change de façon d’écrire pour chacune d’elle.


Ton nouveau titre, paru chez Denoël, « Outrage et rébellion », se situe dans le même monde que « Le Goût de l’immortalité ». Peux-tu nous en dire quelques mots ?

S’il se situe dans le même monde, il n’a rien à voir au niveau style ou intention. C’est une succession d’interviews, donc rédigé en langage parlé, qui raconte l’histoire du renouveau de la musique punk, ou rock, ou ce que vous voulez pourvu que ce soit bruyant et dérangeant. Le ragtime a eu le même impact en son temps, la valse aussi.

C’est l’histoire épique d’une musique qui accompagne une révolte contre une société qui ne fait plus grande part à l’humain. Mais l’avantage par rapport à la réalité, c’est que cette révolte joue et gagne ! Et mène l’humanité vers un monde un peu plus viable. C’est très rafraichissant à écrire.

Ce n’est pas un livre très optimiste…

Oh si ! C’est une utopie. Ma première utopie. On part d’une société très oppressive, et on arrive à un renouveau démocratique dans un monde dépollué où plus personne ne meurt. J’ai fait très attention à ne pas sombrer dans un optimisme trop béat, ou plutôt à dissimuler cet optimisme pour qu’il n’exhibe pas toute sa splendide impossibilité. Ce que je raconte est, au fond, trop beau pour être vrai mais mes personnages, habitués au malheur, ne s’en rendent pas bien compte.

Mais c’est aussi une expérience littéraire.

Oui, j’ai abandonné le beau style pour un style parlé, relâché, au vocabulaire pauvre. C’est extrêmement difficile. Un jardin à la française est toujours plus facile à faire qu’un jardin à l’anglaise.

En tous cas il ne laissera pas le lecteur insensible. Etait-ce une volonté quand tu l’as écrit ?

Je veux juste faire rire, et peut être émouvoir. J’ai pris conscience, peu à peu, au fur et à mesure de l’écriture, que ce livre ne pourrait pas plaire à tous, car certains lecteurs ne passeront pas le barrage d’un style relâché. Mais il fallait que j’écrive ce livre là, et de cette façon là. J’en avais plein la tête, je devais m’en débarrasser.

Pouvoir choisir les titres de tes ouvrages, penses-tu que c’est une priorité de l’auteur plus qu’une réalité commerciale de l’éditeur ?

Et pour les illustrations, as-tu un « droit de regard » ?

Je suis très mauvaise en titre, je laisse ce soin à mon éditeur. Quant aux illustrations, même remarque : c’est un métier, et ce n’est pas le mien. Daylon a fait un travail magnifique sur « Outrage et rébellion ». Merci à lui.

Le titre « Outrage et rébellion » a fait dire à certains : « Oh, on dirait du Jane Austen ». Alors que pour moi, il s’agit de l’intitulé d’un délit que je juge franchement inquiétant. Saisissez « Patrick Mohr » dans Google ou dans Wikio news et vous verrez.

Par quoi est alimenté ton désir irrésistible d’écrire, la peur, la joie, l’envie d’être lu, une façon de vivre...

Une psychanalyse nous le dirait. La peur de mourir est un moteur, bien sûr. La volonté de fuir ce monde-ci en est un autre. L’envie d’être lue, de faire résonner mes pensées sous d’autres cheveux que les miens aussi, oui. Une façon de vivre ? Il faut s’en méfier. Ou on en vient à regarder le monde comme un sujet de dissertation, de la même façon qu’un photographe peut finir par ne plus voir dans la réalité qu’une scène à bien cadrer. Je ne veux pas devenir un monstre.

Comment fais-tu pour conjuguer l’humour à la fantasy et à la SF ?

Je ris tout le temps. Dans le métro, quand je croise ces pubs ridicules, par exemple. Il me semble que les occasions de rire, au moins jaune, surabondent. Franchement, est-ce que ce monde est sérieux ?

Si un de tes livres devait être mis en images, tu aimerais que ce soit par quel réalisateur ou quel dessinateur : film ou bd ou dessin animé ?

Bon sang, je n’y ai jamais songé. Les frères Hernandez, oui, voilà un fantasme. Ce sont les auteurs de la série BD « Love and rockets », que je recommande chaudement.

Quel est ton auteur d’Imaginaire préféré ?

Terry Pratchett, décidément.

Quel est ton auteur de littérature générale préféré ?

Marguerite Yourcenar, parmi tant d’autres.

Quel est ton roman d’Imaginaire préféré ?

« Le poids de son regard » de Tim Powers. C’est un livre écrasant.

Quel est ton roman de littérature générale préféré ?

A part « American psycho », il y a « W ou le souvenir d’enfance » de Perec. Mais je ne le recommande à personne. Il s’agit d’un court récit qui alterne les souvenirs d’une enfance triste, celle de Perec, et la visite d’un stade. Oui, la visite d’un stade. C’est une visite fort ennuyeuse, jusqu’au moment où Perec nous fait entrer dans la salle de douche…


Ce livre est fabuleux, mais je ne le recommande à personne. C’est, je crois, le seul livre qui m’a fait cet effet là.

Quel est ton film d’Imaginaire préféré ?

Hors « Brazil » ? « IA », à la SEULE condition que vous enleviez les vingt dernières minutes. Que vous arrêtiez la caméra en laissant le gamin seul sous trente mètres d’eau glacée face à la fée bleue.

Je me demande pourquoi les Américains s’obstinent à gâcher tous leurs films en saccageant les vingt dernières minutes. Pas parce qu’ils s’imaginent que ça plait au public, quand même ?

Quel est ton film hors Imaginaire préféré ?

« Los olvidados », de Bunuel, et son chien galeux qui s’enfonce dans la nuit.

Quel livre d’un autre auteur aurais-tu désiré avoir écrit, soit parce que tu es jalouse de ne pas avoir eu l’idée la première, soit parce que tu aurais traité l’idée d’une autre manière ?

Un de mes premiers textes était la réécriture de la fin d’« A la poursuite des slans » parce que la chute m’exaspérait. En fait, je crois que j’aurais aimé écrire tous les livres que j’ai aimé lire, et réécrire tous ceux que je n’ai pas aimés. Ca fait beaucoup. A part « American psycho », je suis ravie qu’Ellis se soit chargé sans moi de l’épouvantable corvée qui consiste à descendre au fond de l’âme d’un fou.

Quel est ton principal trait de caractère ?

L’envie de dormir.

Qu’est-ce qui t’énerve ?

Avoir un rhume et pas de mouchoir.

Outre l’écriture, quels sont tes hobbies ?

M’asseoir au bord d’un trottoir et écouter pousser mes cheveux, les soirs tièdes où les hirondelles braillent dans le ciel. J’adore l’odeur du goudron chaud.

Quel est le don que tu regrettes de ne pas avoir ?

Le sens de l’improvisation musicale. Plus exactement : le sens de l’architecture musicale. Quand je croise Karim Berrouka, j’ai envie de lui dévorer le foie pour m’approprier son don.

Quel est ton rêve de bonheur ?

Vivre au milieu des livres. Ca tombe bien, c’est ma vie.

Par quoi es-tu fascinée ?

La mer et le feu.

Tes héros dans la vie réelle ?

Je n’en ai pas, hors ces petites dames qui trouvent le temps, entre deux courses et deux factures, d’aider les sans-papiers à s’en sortir.

Si tu rencontrais le génie de la lampe, quels voeux formulerais-tu ?

Une machine à remonter le temps ! Je ne demande pas de pouvoir intervenir, juste de voir. Voir et entendre, sentir aussi. Je voudrais voir les arbres rajeunir, les murs se déconstruire, Montmartre se couvrir de vergers, les fermes de Montparnasse livrer des œufs et du lait à Victor Hugo, Chateaubriand cacher ses amours sous les futaies de la Closerie des Lilas, la Bièvre couler à l’air libre, les ponts de Paris couverts de maisons, Louis XIII chasser dans le bois de Boulogne quand on l’appelait forêt de Rouvray ; je voudrais vraiment voir ça.

Ta vie est-elle à l’image de ce que tu espérais ?

Ma capacité à me projeter dans l’avenir a toujours été nulle. Alors forcément, j’ai obtenu plus que ce que je n’ai jamais rêvé.

Cite-nous 5 choses qui te plaisent.

Dormir, manger des sardines au barbecue, corriger un de mes textes et le trouver moins mauvais que dans mon souvenir, acheter le dernier Pratchett et partir en signature avec des copains.

Cinq choses qui te déplaisent

Me lever tôt, manger dans un restaurant glacial des plats tarabiscotés pendant des heures interminables, corriger un de mes textes et constater qu’il n’y a plus rien à faire pour le sortir de sa médiocrité, apprendre que Pratchett est atteint de la maladie d’Alzheimer, partir en signature et me tromper de train.

Last but not least une question classique : tes projets ?

Je travaille actuellement sur une « Histoire de France pour ceux qui détestent ça » et je m’amuse beaucoup. Notre histoire est une mine d’anecdotes ridicules ou pathétiques, si vous saviez à quel point…

Merci pour vos questions.

Critiques : Délires d’Orphée, Le Goût de l’Immortalité et L’Immortalité moins 6 minutes.

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