Code salamandre

Yvan Sauvage est expert en art et commissaire-priseur. Il se retrouve légataire d’un code datant de la Renaissance qu’un vieil érudit était sur le point de déchiffrer. Yvan, aidé par Marion, une étudiante, se lance dans le décryptage des messages codés que recèlent les châteaux, statuaires et monuments édifiés par les architectes de l’époque de François 1er, dont Léonard de Vinci.

Evidemment, cette quête intéresse du monde et les deux complices ne se rendent pas compte qu’un homme les espionne.

Samuel Delage, né en 1978, publie ici son 2e roman après « Arrêt Wagram » paru en 2010.

Ce roman aurait pu être passionnant tant l’époque et les personnages de François 1er et Léonard de Vinci sont fascinants. Mais il manque ce petit quelque chose qui fait que ce roman reste un roman que l’on lit d’un œil distrait. Il manque ce petit quelque chose qui provoque l’étincelle, l’intérêt qui fait qu’on ne lâche plus l’énigme. Ici tout est dilué. L’énigme n’est pas spécialement prenante, les tensions qu’auraient du susciter l’espionnage des personnages n’existent pas, l’amour naissant entre le professeur et son élève n’est qu’effleuré.

Bref, un sujet intéressant qui aurait pu faire un très bon roman n’est ici pas exploité comme il mérite.

Samuel Delage, Code Salamandre, 312 p., Belfond