Plaguers

La Plaie est apparue après l’Extinction de 2105 (j’aurais préféré une date moins lointaine, au rythme où nous allons). Après aussi qu’une nouvelle source d’énergie non polluante ait été mise au point car nous découvrirons que la Plaie est liée à cette énergie. Ls jeunes affectés - car la maladie ne touche que les jeunes -, sont capables de recréer les espèces disparues, de faire réagir les éléments... et ces actes perturbent tellement la société qu’on finit par les enfermer dans des réserves, tout en essayant d’exploiter les aspects positifs de leurs pouvoirs. Et puis la Plaie évolue encore dans les réserves et apparaissent les Uns et les Unes, nés de l’union de deux Plaguers, puis des Multiples nés d’unions plus larges...

Quentin et Illya sont deux Plaguers, fils de parents célèbres, qui vont être envoyés ensemble dans une de ces réserves, celle installée dans une propriété de la région parisienne. Et, tout en essayant de s’adapter, le narrateur, Quentin, décrit l’évolution de la situation, son aggravation et ses relations avec Illya qui refuse sa situation. Jusqu’à la crise finale et au dénouement que l’auteur veut espérer favorable...

Une histoire prenante, qui s’achève sur une note d’espoir... de la SF « optimiste » comme on en lit trop peu... que demander de plus ?

Jeanne-A Debats, Plaguers, couv. Frédéric Perrin, 334 p., L’Atalante