Anges pourpres, Les rêveurs du temps T2 (Les)

772. D’un côté, les Francs avec Charlemagne, Roland et Olivier, de l’autres les Saxes, avec entre autre Albericht, l’elfe qui gardait « l’arbre de vie ».

On assiste aux intrigues de cours qui suivent la mort d’un Baron de Charlemagne, Drogon, un homme brave, trahi par son frère, et qui meurt au combat. Alors que Ganelon, ce frère félon, s’empare de l’arbre de vie, les jeunes Saxes entreprennent de récupérer ce fétiche essentiel à leur foi.

Roland, fils de Drogon, ado débordant de vitalité, est le personnage central. Il s’oppose au remariage de sa mère avec Ganelon et interagit avec la plupart des personnages (Aude en est amoureuse, Olivier est son tendre frère/ami, son oncle et son père sont les personnages les plus forts du récit, même si parfois détestables).

L’histoire est double : 95 % se consacre à la fresque historique, fort bien menée, avec même un soin du vocabulaire (emploi du mot « amour », au féminin au singulier) qui tente de s’approcher de l’Histoire. 5 % sont des rêves provoqués par Tim et Eloïs pour récupérer l’Arbre de vie.

Les points faibles, selon moi, sont encore le rôle mineur joué par le fantastique. De plus, on ne progresse en rien ni dans la connaissance des jumeaux ni dans celle de leur quête qui reste très floue (sauver le monde menacé par Orcus Morlock). On ignore aussi si c’est un roman pur ou une uchronie, si quelques faits sont authentiques.

Les côtés positifs sont : la présence d’un prologue qui resitue tous les personnages de l’épisode 1, ce jeu de vocabulaire expliqué plus haut et la présence d’un lexique de mots plus inhabituels car souvent moyenâgeux.

Sinon, à défaut d’un livre fantastique, la lecture de cette tranche d’Histoire est agréable.

Les anges pourpres, les rêveurs du temps T2 par Christian de Montella, illustré par Sparth, Flammarion