Doux baiser du serpent T2 (Le)
Joanna et ses deux filles, la sage Ingrid et l’impétueuse Freya, savourent la paix retrouvée dans leur petite ville de North Hampton. Quand Freddie, le frère jumeau de Freya, réapparaît soudain après des siècles d’emprisonnement, la jeune fille commence par se réjouir. Car son frère adoré est forcément innocent. Mais c’est Killian, le fiancé de Freya, que Freddie accuse…
Ingrid, de son côté, est amoureuse pour la première fois. Matt Noble, le séduisant inspecteur de police, a gagné son coeur. Mais une histoire d’amour peut-elle s’épanouir entre une sorcière vierge et un mortel qui ne croit pas à la magie ?
Joanna, enfin, partagée entre ancien et nouvel amour, est contactée par l’esprit d’un mort et forcée de se replonger dans de douloureux souvenirs, heures les plus sombres qu’a connues sa famille.
Face au chaos qui menace leur équilibre, les trois femmes pourront-elles sauver ceux qu’elles chérissent ?
Les habitués ont peut-être remarqué que mes critiques avec le résumé de l’éditeur annoncent une certaine réserve.
Ici, si j’apprécie toujours l’histoire mêlée de mythologie scandinave, j’ai été troublée par de nombreux défauts en français.
Mauvais texte anglais ? Mauvaise traduction ? Mauvaise relecture ? L’éditeur sera le seul à identifier la faille mais quand on lit ce genre de phrases, on est perplexe :
p. 171 : un collier de perles des mers du sud en argent. Oui des perles ? En argent ? Ou un collier en mailles d’argent garni de perles du sud ?
P 161 : les gais. Suis bête mais j’ai eu besoin de plusieurs lectures pour comprendre une orthographe inhabituelle de « gay ».
p. 99 : une pantoufle de verre en plastique. Heu je connais les verres en plastique mais de là à en faire une pantoufle… même si c’est en vair, c’est une fourrure, alors en plastique. Une association très malheureuse qui dénote des failles de langage.
172 : par-delà, au-delà et par-dessous dans une seule phrase ! Y a quand même abus de localisations.
p. 371 : allant chercher de l’eau au puits qui débordait des seaux… Ca fait mal à la grammaire et à la compréhension de mettre ainsi des compléments dans le désordre.
Bref, voilà juste les illustrations les plus grossières de ce qui a plombé ma lecture.
Le doux baiser du serpent, Les sorcières de North Hampton, T2, par Melissa de la Cruz, traduit par Hélène Bury, illustré par Laura Klynstra, Orbit