Colocataire (La)
Trois colocataires. Une morte, une disparue et une accusée de meurtre.
Surnommé par les médias « le meurtre de la colocataire », l’affaire trouble les Australiens depuis près d’une décennie. Olive Groves, journaliste au Melbourne Today, a couvert les faits à l’époque jusqu’à l’obsession. Neuf ans plus tard, lorsqu’une des colocataires est retrouvée morte dans une maison isolée. Oli est de nouveau chargée de l’affaire, mais cette fois, c’est à contrecœur qu’elle doit faire équipe avec Cooper, un jeune podcasteur. Tandis qu’Oli et Cooper exhument de nouveaux faits, de sombres secrets sont mis au jour. Les révélations propulseront Oli dans le passé, la contraignant à affronter ses propres démons. Que s’est-il réellement passé entre les trois colocataires cette nuit-là ? La quête incessante d’Oli pour la vérité mettra-t-elle sa nouvelle famille en danger ? Et sa conviction que le meurtrier se trouve au plus près de chez elle pourrait-elle menacer son bonheur et même sa santé mentale ?
Ce livre est super addictif. L’écriture est super prenante et nous entraine. Après deux chapitres, l’histoire est lancée et on connait les personnages. C’est directement très dynamique. On va osciller entre présent et passé et les personnages pour dénouer petit à petit tout le mystère. Plus on avance, plus il y a des questions mais surtout, on veut savoir !
J’adore l’ambiance qui est mise. Elle est mystérieuse, malaisante aussi et ça, c’est terrible ! Plus on avance, plus l’atmosphère s’épaissit avec des remarques, des constatations,… il y a un problème (ou plusieurs) et on veut savoir. Je me suis fort accrochée à Oli, cette femme si attachante, journaliste qui était là pour le meurtre de la colocataire et là, 10 ans après pour la mort d’une autre. J’ai adoré ce personnage si bien construit, travaillé et pourtant, j’étais souvent mal à l’aise pour elle sans savoir pourquoi. Jusqu’au bout, on joue avec nos nerfs et notre cerveau.
Honnêtement, je n’avais pas vu le dénouement et ça, c’est terrible. On nous fait croire tout et donc, on est toujours surpris et plus encore. Les révélations et les rebondissements sont là pour un polar vraiment intense, avec une vraie enquête bien construite, avec des questions et des rebondissements, des personnages ambigus et une atmosphère incroyable.
Je recommande à 10000%.
La colocataire par Sarah Bailey, traduit par Anna Durand, Mera éditions, ISBN 9782487149076, mai 2024, 509 pages, 19,95€