Clones déviants (Les)
Le thème est classique, la révolte des esclaves, ici les clones exploités par la Fédération de Sirius, en particulier comme chair à canon dans la guerre contre Véga.
Le coordinateur opérationnel d’une armée, Jivane Pédrich, est d’autant plus furieux contre ses supérieurs humains qu’il est parfaitement conscient de ce que la planète U4, qu’on lui ordonne d’attaquer, est un piège dans lequel les Végans entendent attirer toute la flotte de la Fédération. Mais le refus des humains de prendre le moins du monde en compte l’expérience d’un clone va lui faire comprendre la nécessité, l’urgence pour lui-même et ses amis, d’une révolte totale. Qu’il va donc préparer, organiser et mener.
Comme la plupart des livres de P-J Hérault, celui-ci est avant tout un exercice de stratégie. Tout ce qu’il y a de plus agréable à lire. Bien sûr, le héros échappera aux pièges de ses supérieurs puis du gouvernement et remportera la victoire.
Il est bon de lire de temps à autres des livres aussi optimistes (malgré le début assez sombre, l’idée en reste la victoire du bien, trop rare dans la vie réelle).
L’un des derniers écrits par son auteur, Les clones déviants reste une jolie histoire qui pourrait rejoindre le courant « hopepunk ».
Les clones déviants de P-J Hérault, Critic, 2021, 406 p., couverture de Frédéric Le Martelot, 19€, ISBN 978-2-37579-200-1