Cité des reines (La)

Illustrateur / Dessinateur: 

Autant prévenir dès le début : ce roman appelle une suite, sa fin n’est que le départ des héros vers d’autres aventures.

 

Une cité isolée, bâtie par des femmes pour survivre à la catastrophe multiple, incluant la destruction presque totale de la planète et une épidémie qui semble condamner les hommes (mâles) à disparaître. Dans la Cité, située quelque part en Scandinavie, les chercheuses ont réussi sinon à combattre la maladie dont la part génétique semble atteindre spécifiquement le chromosome Y, du moins à réaliser la parthénogenèse qui permet la reproduction limitée aux femmes. Mais les hommes (mâles) qui survivent, souvent seulement moins de vingt ans, exclus du cœur de la Cité, essayent néanmoins de reconquérir leur place. Freya, une des dernières « naturelles », c’est-à-dire née d’un père et d’une mère qu’elle croit morte, vit parmi eux, et son père Sergeï est le chef et le plus âgé de cette communauté. Hélène, médecin qui s’occupe entre autres de Freya, mais aussi de l’une des cliniques de soins et de maternité, va découvrir cette communauté après un attentat qui a visé la clinique. Parce que, dans cette « utopie » féministe qu’est la Cité, il y a plusieurs forces destructrices, dont certaines viennent d’un passé secret que vont découvrir l’enquêtrice Linn et nos héros. Un secret dont une partie est peut-être dans une autre cité...

 

Le roman alterne les points de vue, essentiellement ceux d’Hélène, de Freya et de Linn, et les découvertes. Mais, même si l’enquête finit par découvrir le passé obscur de la Cité, l’histoire est loin d’être finie à la fin du roman et on attend donc la suite...

 

La cité des reines, de Madeleine Féret-Fleury et Cédriane Fossat, ScriNéo, 2022, 347 p., couverture de Germain Barthelemy, 18,9€, ISBN 978-2-38167-076-8

Type: