Central Station
Le futur là-bas
Un siècle ou deux après nous, voici Central Station dans ce qui était autrefois Israël, un hub où voyagent les humains lassés des guerres vers les colonies de la Lune ou de Mars. À Central Station, humains de toutes origines, IA, robots parlent hébreu fondent des religions pour épancher leur soif de spiritualité. C’est là que débarque Boris Chong, un médecin qui a créé la vie à partir d’embryons génétiquement modifiés. Il en est parti il y a des années… et il retrouve maintenant Miriam Jones, son ancien amour, son père malade,une vampire d’un type très spécial. Mais c’est la vie typique de Central Station.
Un roman étonnant
Central Station est l’œuvre de Lavie Tidhar, un écrivain israélien surtout publié en Angleterre et aux Etats-Unis. Il a remporté le prix John-Wood-Campbell Memorial en 2017 pour ce roman qui privilégie l’atmosphère et l’ambiance sur l’action. Car il a choisi de nous représenter une humanité mosaïque et métisse, à un moment où elle n’en prend pas le chemin. Sans être génial, ce roman, si on passe les premières pages, est plein de charme et révèle quelques surprises. A lire.
Lavie Tidhar, Central Station, ISBN 9782382671085, traduit de l’anglais par Julien Bétan, Mnémos, février 2024, 256 pages, 20,50 €