Lune de sang, Nighshade T1
Calla Tor, jolie blonde de dix-sept ans aux yeux dorés, est en réalité une Protectrice, mi-fille, mi-louve. Son rôle est de servir les Gardiens qui veillent sur les humains depuis la nuit des temps. Calla a un destin tout tracé : descendante Alpha de la meute Nightshade, elle est promise à Ren Laroche, Alpha de la meute concurrente. Son univers bascule le jour où elle sauve la vie d’un humain, Shay, et tombe sous son charme. Les deux adolescents se rapprochent et tandis que Calla prend le risque de révéler à Shay tous les secrets de son espèce, ils comprennent que celui-ci est en réalité étroitement lié à son monde. Pris au piège d’un amour impossible, Calla et Shay découvrent, en explorant des documents confidentiels des Gardiens, des secrets dissimulés depuis trop longtemps aux Protecteurs.
Mais Ren ne veut pas perdre sa « femelle » promise et tout va se jouer cette nuit de Lune de Sang, la pleine lune du 31 octobre, soir des 18 ans de nos héros et nuit de leur union.
L’histoire comporte des aspects très intéressants. Non pour la lutte entre deux groupes qui ressemble bien trop à « Twilight » et les loups-garous contre les vampires, pas plus que pour le fil rouge romantique, ni même pour le côté assez agaçant de Calla qui est quasi obsédée par le « mâle », dominée par la testostérone de chacun de ses prétendants.
Non, l’intérêt de cette série se trouve dans le monde où ils évoluent : ce paradis artificiel, organisé entre Protecteurs et Gardiens, qui apparaît vite comme une forme de servitude aveugle et aveuglée et contre laquelle Calla se rebelle.
Premier roman d’un prof d’histoire aux USA, c’est donc dans le cadre construit pour l’histoire que j’ai trouvé l’intérêt de continuer ma lecture, même si j’espère encore découvrir des originalités dans les tomes suivants… Il reste encore beaucoup de zones d’ombre.
Lune de sang, Nightshade T1 par Andrea Cremer, traduit par Julie Lopez, illustré par Suza Scalora, Gallimard Jeunesse