Cellule (La)

Un jour, elle détourne son regard et d’une voix décidée, elle vous dit : « Tout est fini, Simon. Je ne reste pas ». Puis la porte claque. Vous courrez à votre balcon et vous hurlez son prénom « Anne ! », pendant qu’elle s’éloigne dans la nuit. Les minutes passent. Plus un mot. Plus un bruit. Vous regardez le ciel, mais le ciel reste vide. Vous allumez une cigarette. Elle ne vous réchauffe pas. Vous la jetez et vous rentrez.

Le plus dur, ce sont les jours qui suivent. Sa voix est absente de votre appartement. Elle ne rit plus. Elle ne joue plus de sa délicieuse musique. Vous qui partagiez tout ensemble, vous n’êtes plus que deux moitiés qui ne se parlent plus. Alors, vous la harcelez au téléphone. Vous la priez de revenir. Vous désirez tant reconstruire cette fusion qu’était votre amour. Mais la fusion n’aboutit-elle pas à la destruction ?

« La cellule » est l’histoire d’un homme qui se retrouve enfermé en lui-même, parce que celle qu’il aime, celle avec qui il partage tous les instants de sa vie depuis deux ans, le quitte soudainement. Une rupture fatale porté par un dessin d’une extrême douceur. Comme si chaque filament du trait ne demandait qu’à être effleuré afin de nous transmettre ses émotions. Perdre celle que l’on aime, c’est comme perdre une partie de soi. Et le danger est de vouloir à tout prix récupérer cette partie qui, en réalité, ne vous appartient pas. Vous suivrez donc avec rires et tristesse les errances de Simon et Anne. Une fin émotionnellement forte.

Titre : La cellule
Scénario : COSTES Fabienne et LONG Guillaume
Dessins : LONG Guillaume
Couleurs : BARMAN Adrienne et LONG Guillaume
Editeur : KSTR
Parution : mai 2008