Temps mort

Auteur / Scénariste: 
Traducteur: 


Alors qu’Harlan Coben continue de caracoler en tête des listes de vente avec ces romans « printaniers », le Fleuve Noir continue l’édition des aventures de Myron Bolitar, ancien agent sportif et détective privé.

Dans ce Temps Morts, cinquième volume d’une série qui en compte huit à ce jour, Myron est une fois de plus confronté à son passé de joueur de basket-ball. Engagé pour veiller sur Brenda Slaughter, séduisante étudiante en médecine et gloire du basket féminin, Bolitar prendrait plutôt l’affaire par-dessus la jambe… si disparitions, menaces et cadavres surgis du passé ne commençaient à s’accumuler !

De toute évidence, les affaires de la jeune Brenda ne sont pas aussi claires qu’il y paraît au premier abord, des mafieux entrent dans la danse, son père disparaît et pour couronner le tout, sa mère semble avoir un lien direct avec la mort mystérieuse d’un membre de la famille Bradford, sorte de clan Kennedy à la sauce New Jersey.

Avec le temps, Harlan Coben raffine la formule « Bolitar » pour l’épaissir et lui offrir le meilleur du polar. Ce qui n’était, dans les premiers volumes, qu’une sorte de sympathique parodie des romans noirs des années 50-60, prend de plus en plus les allures d’une « œuvre », à mesure que le personnage de Bolitar s’humanise et explore de nouveaux horizons littéraires. En fin stratège, Coben ose des gammes plus complexes et bâtit peu à peu ce qui fera le succès international de son premier thriller « grand public », Ne le Dis à Personne. Pouvoir ainsi assister, de parution en parution, à l’évolution d’une carrière et surtout d’un style, est un plaisir qui s’ajoute encore à la qualité intrinsèque de ce Temps Mort.

Harlan Coben, Temps Mort, Traduction : Paul Benita, 348 p., Fleuve Noir

Type: