Drain T1

Auteur / Scénariste: 
Illustrateur / Dessinateur: 


New York, de nos jours. Une jeune femme s’asseoit dans un fauteuil et se confesse à son psy. Elle lui raconte comment sa famille et son clan furent exterminés en 1598, au Japon. Elle lui décrit l’homme qui a fait ça et comment il l’a transformé en vampire, puis abandonné sur place. Depuis, elle arpente le monde à sa recherche. Elle punit également tous ceux qui abusent d’autrui, les violeurs, les tueurs, les dealers. D’ailleurs, notre ami psychiatre n’est pas un ange lui non plus. Il a profité de sa position pour abuser de plusieurs patientes. D’un coup de crocs, Chinatsu lui perfore l’épaule et savoure sa nouvelle proie.

« Drain » est une histoire de vampires comme tant d’autres. Dans l’esprit, nous avançons à la manière d’un roman d’Anne Rice. Dans la forme, l’alternance passé-présent rappelle l’inoubliable « Highlander ». Plutôt la série, de part le raffinement du scénario. Même si le premier volet du film demeure une réussite. Mais revenons à « Drain ». Ce qui cloche selon moi est l’excédent de flous utilisés dans le graphisme. Qu’on les emploie pour contraster dans certaines cases, je le conçois, et ça marche très bien par moments. Mais qu’on l’utilise non-stop, ça donne l’impression de lire une bd dans le brouillard. Dommage, car l’histoire tient la route, le récit est prenant, les héroïnes sont délicieuses et l’esthétique manga envoûtante. Je me suis replongé avec plaisir dans un style de récit que je n’avais pas relu depuis longtemps.

Alors, s’il vous plaît Madame Takeda, moins de flous. Je suis sûr que cela mettra plus en valeur votre travail déjà très beau. Ah ! Et une petite question qui me vient, à la fin du tome 1, l’action s’installe à peine et on n’annonce que 2 tomes, ne risque-t-on pas une conclusion un peu hâtive ?

Titre : Drain

Scénario : CEBULSKI C.B.

Dessins et couleurs : TAKEDA Sana

Editeur : Soleil

Parution : 28 mai 2008

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