Sans honte, Alexia Tarabotti T3 (poche)

Après les évènements survenus en Écosse, Alexia est retournée vivre chez ses parents. La reine Victoria l’a exclue du Cabinet fantôme, et Lord Akeldama, la seule personne qui pourrait expliquer sa condition délicate, a inopinément quitté la ville. Pour couronner le tout, Alexia découvre que les vampires de Londres ont juré sa mort. Tandis que Lord Maccon met toute son énergie à boire et que le Professeur Lyall tente désespérément de maintenir la cohésion au sein de la meute Woolsey, Alexia s’enfuit en Italie à la recherche des mystérieux Templiers. Ils devraient pouvoir l’aider, à moins qu’ils ne soient plus nuisibles que les vampires. Surtout armés de pesto… Un troisième tome rythmé et fort en révélations !.


Enfin, le troisième tome de cette saga steampunk/fantasy. Je l’attendais avec d’autant plus d’impatience que la fin du second tome nous laissait sur les dents.

Le contexte : l’époque victorienne avec la présence, connue de tous, des vampires et des loups garous, le tout à la sauce steampunk. Style qui, je trouve, ce fait rare en littérature. Avant toute chose, il faut avoir lu les tomes précédents, si vous ne l’avez pas encore fait.

Ce tome est beaucoup plus « vivant » que son prédécesseur : plus d’aventures, de bagarres, de rebondissements en tout genres, on ne s’ennuie pas une seconde. Comme pour les précédents, je retrouve avec joie les réparties et des réflexions empreintes du célèbre flegme britannique. Le style de l’auteur est toujours aussi envoutant et nous emmène avec joie dans des aventures qui nous conduisent de Londres à Rome en passant par la France.

Bien que l’histoire tourne autour du personnage d’Alexia, les personnages secondaires ne sont pas en reste. On retrouve avec plaisir, le professeur Lyall (bêta de Lord Maccon) et notre inventrice préférée Mme Lefoux. Mais nous découvrons aussi les plans des Templiers, les machinations des vampires. Justement attardons-nous sur lesTempliers et l’Italie (différente de celle que l’on connaît). Tout d’abord, l’Italie rejette les surnaturels et leurs drones, ensuite notre Alexia est traitée comme une intouchable même par le prieur (5 jours de purifications et une confession, pour lui avoir parlé !!!). L’Ordre amène encore plus d’actions et exploite assez bien le thème de la religion.

Et que dire des machines ? Entre le magnétomètre et l’ornipthoptère, on ne sait où donner de la tête. Pour ceux, qui comme moi, ne s’y entendent pas en machine, on est en droit de regretter une description plus approfondie.

Ce que j’ai aimé ? On en apprend plus sur l’histoire et la famille d’Alexia et sur sa condition de « sans âme ». Le rythme soutenu, les bagarres, les voyages, l’humour made in British, l’évolution des relations des personnages… La force de notre Alexia, qui ne se décourage pas face aux événements.

Ce que j’ai le moins apprécié ? (Attention spoiler !!) La réconciliation un peu trop rapide de nos deux tourtereaux.

En conclusion, je suis plus qu’impatiente de découvrir la suite.

Sans honte, Le protectorat de l’ombrelle, T3 de Gail Carriger, Le livre de poche

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