CANDAT Claudine 01

Auteur / Scénariste: 

Bonjour... Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Allez, un petit coup de « en même temps » ! Toulousaine ET germaniste. Cyclotouriste ET auteur de science-fiction

 

Petite question toute simple : pourquoi l’écriture ?

Parce que. Je n’y peux rien, le mot qui correspond le mieux, c’est vocation. J’écris depuis que je sais écrire. J’ai prononcé mes vœux. J’ai commencé par la poésie, puis des textes courts : des nouvelles humoristiques et des sketches pour la scène. Depuis quelques années, le roman est le genre qui me permet de développer les mondes et les histoires que je porte en moi.

 

Quel est ton premier souvenir littéraire ?

J’étais à l’école élémentaire et la maîtresse nous présentait le poème du matin que nous devions apprendre par cœur pour le lendemain. Bref, le rituel de la récitation. Sauf que cette fois j’ai subi un véritable électrochoc en lisant les vers d’Alfred de Musset : « Le carnaval s’en va, les roses vont éclore… » Ce n’était plus une récitation mais de la poésie à l’état brut. L’impression de déguster un morceau de roi en lieu et place de la bouillie en vers ordinaires.

 

Si tu devais définir ton univers, que dirais-tu pour inciter les lecteurs à te découvrir ?

L’imagination au pouvoir pas seulement en science-fiction mais aussi en littérature blanche. J’essaie de sortir des sentiers battus quant au choix des sujets. Quand j’ai décidé de faire d’une idée un livre, je lis des documentaires sur le sujet mais aussi des œuvres de fiction avec, toujours en tête, la question : Qu’est-ce que moi, Claudine Candat, je peux apporter de neuf ? Je ne veux surtout pas m’ennuyer en écrivant le même livre : je varie les thèmes et la construction. Et surtout pas barber mes lecteurs mais les assurer qu’en plongeant dans mes romans ils ne se baigneront jamais deux fois dans l’eau de la même rivière.

 

Quelles sont tes influences?

Avant tout familiales : ma mère medium pour qui l’invisible faisait partie du réel, partant de ma propre perception de la réalité. Je n’aurais pu écrire Poussière de sable sans l’interrogation fondamentale qui me poursuit depuis l’enfance : Qu’est-ce que le réel en soi ?

Mon père, peintre-sculpteur du réalisme fantastique, qui me conseillait de « mentir » quand je devais rendre des rédactions à l’école et au collège.

 

Cite-moi un livre que tu as adoré, un autre que tu as détesté et pourquoi ?

Je n’ai jamais le temps de détester un livre car je ne me force pas à continuer à lire une œuvre qui me tombe des mains. Je relativise, sachant que d’autres la trouveront géniale. Quant aux livres que j’ai adorés, ils sont si nombreux ! Je retiens trois écrivains : Alphonse Allais pour son humour très british et dont la verve a inspiré mon premier roman publié, Diabolo pacte. Le Philip K. Dick de Ubik et du Maître du Haut Château en qui j’ai reconnu mes propres questionnements quant à l’essence du Réel. Enfin l’écrivain suisse, Pascal Mercier, qui écrit en allemand et dont j’attends les publications avec impatience. Je n’ai pas raté son Train de nuit pour Lisbonne. Un modèle pour moi en littérature blanche.

 

Même question, mais avec les films cette fois.

Un film me vient à l’esprit : La forêt d’émeraude de John Boorman : aux abords d’un barrage en construction au bord de la jungle amazonienne un enfant de 7 ans, fils de l’ingénieur, disparaît. Enlevé par une tribu, il oublie son passé et assimile les us et coutumes de ses parents adoptifs. Son père, qui n’a eu de cesse de le rechercher, le retrouve. Ce film ne pouvait que me toucher car il aborde le thème central de l’histoire que j’ai écrite quand je me suis attaquée au genre romanesque : la rencontre et la confrontation de deux cultures différentes, en l’occurrence de deux espèces extraterrestres représentant l’une pour l’autre la notion d’alien.

 

Quelle est l’histoire que tu as écrite et dont tu es le plus fière jusqu’à présent ?

Chaque fois qu’une de mes histoires a été accueillie par un éditeur, j’ai senti une franche poussée de fierté. Parlons de la première que j’ai écrite et qui a été la dernière à paraître, retravaillée. Poussière de sable, un space opéra avec des extraterrestres pour mieux parler des sociétés humaines. Fière quand des lecteurs, les addicts du genre mais aussi ceux qui l’ont découvert en me lisant, me disent qu’ils ont adhéré aux aventures de mes personnages et qu’ils se sont attachés à mes aliens. Fière du tour de force d’avoir écrit des dialogues qui soient intelligibles et vivants pour nous, lecteurs humains, tout en mettant en avant les spécificités d’une espèce intelligente qui ne s’exprime pas avec des mots.

 

Quels sont tes projets?

Après le 1er volet de Poussière de sable, L’épopée euskalienne, j’ai le plaisir d’annoncer la parution du 2ème, Légendes ourdiniennes, en 2021, toujours chez Rroyzz éditions.

Appel à toutes les polices : Je suis en quête d’un éditeur pour un roman historique qui se déroule au 18e siècle et traite des Lumières dans l’Europe du Sud.

Comme tout le monde, j’attends avec impatience que la dystopie que nous sommes en train de vivre quitte la scène pour repartir à la rencontre de mes lecteurs, participer à des manifestations littéraires et produire mes conférences en club de lecture, librairie, bibliothèque.

 

Un site ou un blog ou les lecteurs peuvent suivre tes activités ?

Pas encore. En attendant, on peut me retrouver sur mes pages Facebook, Claudine Candat et Claudine Candat romancière et sur Babelio.

 

Un petit mot pour la fin?

Le fin mot de l’histoire pour la romancière que je suis : le meilleur de moi-même, à mon avis, se trouve dans mes livres, entre la première et la quatrième de couverture. J’espère vous avoir donné l’envie de tourner la première page.

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