Planète des vents

C’est un roman qui comporte deux sortes de défauts : une accumulation d’idées originales plus ou moins coordonnées au fur et à mesure des découvertes des héros, et des défauts de mise en forme (grammaire ou syntaxe) qu’une absence flagrante de correction éditoriale n’a pas corrigés.

Certaines inexactitudes scientifiques sont choquantes, comme cette liaison avec la Terre depuis une planète d’un autre système solaire, qui par moments demande un délai de transmission malgré tout bien trop faible (des heures ou des minutes ?) et par moments semble instantanée, les réactions des interlocuteurs étant parfois immédiates, parfois retardées seulement par le temps de réflexion !

Malgré tout, quand on arrive au bout et que le mystère du triple contact avec des espèces intelligentes très différentes est éclairci même si cette solution peut paraître bizarre, on garde une assez bonne impression de ce roman qui remonte aux débuts de Jean-Michel Calvez, et que j’ai déniché juste à temps pour compléter ma lecture de sa dernière œuvre…

Interview ici.

Jean-Michel Calvez, Planète des vents, couv. de Willis, 382 p., Fleuve Noir « Space SF » n° 16