Mickey Monster
Un échange d’idées entre héros de tous bords au sein même d’une riche demeure. Et son hôte n’est autre que le grand Van Helsing. Un énième convive non souhaité vient perturber cette réunion pour exposer son aventure et entrer ainsi dans le club très select tenu par Van Helsing.
Cet homme s’est retrouvé perdu dans une forêt au beau milieu d’une tempête. Il percute ce qu’il croit être un animal. Et pour éviter les ennuis avec les défenseurs des animaux, il embarque le cadavre dans sa voiture. Mais c’est l’enfer qu’il a invité chez lui.
Vous voulez un récit qui vous emmène à cent à l’heure dans un crescendo d’horreur ? Alors, ceci est pour vous. De la première à la dernière page, pas un instant de répit. Les auteurs ont su redonner vie au blob. Vous savez cette créature gélatineuse extra-terrestre que l’on a pu voir dans quelques films plus au moins réussis.
J’aime ce style de roman, que l’on croit injustement rédigé à l’emporte-pièce. Les auteurs déroulent leur histoire sans prétention aucune. Ils veulent juste se faire plaisir et c’est nous qui en profitons. Le scénario se déroule devant vous comme une autoroute, la nuit, à pleine vitesse, alors que l’on découvre au fur et à mesure l’asphalte sous nos roues.
Mickey Monster, c’est exactement cela, un récit qui se dévoile devant vous et vous ne pouvez éviter les nids de poules tendus par Bretin et Bonzon. On est persuadé que l’on sait ce qui va se passer. Quelques allusions aux films dans lesquels le blob sévissait, mais les auteurs ne se sont pas endormis sur leurs lauriers. Ils ont l’intelligence de ne pas s’enliser dans la facilité et sont parvenus à redorer le blason d’un monstre, qui, disons-le, avait des actions prévisibles.
Bretin et Bonzon, Mickey Monster, couverture de www.2visudesign.com, 192 p., Club Van Helsing, Baleine.