Assassin's Creed - Renaissance

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Dans l’Italie de la Renaissance, Ezio est un jeune homme de bonne famille, effronté et un peu voyou sur les bords. Il est appelé à prendre la suite de son père, banquier florentin réputé.

Tout semble tracé pour lui jusqu’au jour où son père et ses frères sont arrêtés et exécutés, victimes de la trahison de ceux qui osaient se dire de leurs amis.

Ezio découvre alors que son sang est celui des assassins et que le complot qui a décimé sa famille prend ses racines bien plus loin qu’il ne pouvait l’imaginer.

A travers le temps (le roman couvre une trentaine d’année de la vie d’Ezio), à travers l’Italie (Florence, Venise, Rome, ...) et au contact de personnages aussi célèbre que Léonard de Vinci, Ezio accomplira l’œuvre de toute une vie à travers la vengeance et le combat contre les tyrans.


Il faut tenir les premières pages où un aller-retour quasi-incessants oblige à vérifier les termes italiens utilisés à tout va dans les phrases. Comme si l’utilisation de ces termes permettait de poser l’ambiance, ils finissent par disparaître pratiquement quand l’intrigue commence vraiment.

Une fois cet écueil passé, le livre peut se résumer à : mission, boss de fin, entrainement pour apprendre de nouvelles capacités, mission, boss de fin, entraînement pour apprendre de nouvelles capacités, ... Normal pour le roman tiré d’un jeu vidéo me direz-vous ? C’est beaucoup trop visible là quand même.

L’autre inconvénient de l’histoire vient du temps qui passe... Un chapitre Ezio laisse un personnage qu’on retrouve trois chapitre plus loin et là on apprend que ça fait 8 ans qu’ils ne se sont pas vus. Avec la manière dont sont décrits les événements, on parierait plutôt sur 2 ou 3 mois. Seules ces indications tombant un peu n’importe comment nous donnent l’idée de la progression temporelle.

C’est plus une réécriture du scénario que réellement une novellisation du jeu qui aurait pu faire la part plus belle à l’évolution du personnage et un peu moins à cette notion cyclique d’avancée façon jeu vidéo. Bref oubliez toute idée de tentative de découverte d’une qualité littéraire dans ces pages...

Au final on voyage quand même dans une Italie de la Renaissance, on apprend à apprécier Ezio et on prend plaisir à découvrir avec lui les secrets qui ont influencé sa vie. Je ne pense même pas qu’il soit intéressant pour les joueurs du jeu éponyme de lire le roman - sauf peut-être s’ils n’ont pas tout compris au jeu - ni aux lecteurs du roman de jouer au jeu après - après tout maintenant ils connaissent tout de l’intrigue !

Je suis donc bien en peine de conseiller ce roman, qui reste un petit ovni pas inintéressant, mais largement dispensable.

Assassin’s Creed - Renaissance, d’Oliver Bowden, Editions Milady, 8€ - la couverture est tirée du jeu vidéo éponyme (Blizzard) dont le roman est la novellisation

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