Etincelle d'or (L')

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"Lorsque Chadi Medawar arrive en France avec ses parents et son garde du corps, il se heurte d’emblée à l’hostilité de ses camarades de collège. Ce jeune Libanais surdoué aux cheveux teints en rouge et à l’étrange accoutrement dérange autant qu’il inquiète. Nul ne semble soupçonner l’ampleur de ses dons, sauf Erwan qui deviendra son ami. Chadi ne lui ouvrira pas seulement son coeur, mais aussi les grilles du château de This où il habite avec Lamita et Bachir. C’est dans les profondeurs du parc attenant à cette vaste demeure que Chadi découvrira une étrange serre abandonnée où les deux garçons accompliront ensemble le plus étonnant des prodiges..."

Chadi Medawar est un ado de 13 ans qui arrive en France, fuyant des tensions au Liban. Son père est un spécialiste du cancer, inventeur d’une machine qui identifie les carcinomes au tout premier stade. Sa mère est une Palestinienne, oisive, avec laquelle Chadi entretient des liens d’amour-haine. Surdoué, Chadi est mis dans une école de quartier où il sympathise avec Erwan qui n’a pas peur de cet OVNI de Chadi avec ses cheveux rouges, ses vêtements customisés de chaines et autres breloques.

Chadi est aussi un surdoué des sciences et il décide de bidouiller la génétique et la botanique et met au point des arbres exceptionnels. Mais perfectionniste et idéaliste, il souhaite en faire des arbres de savoir.

Autour de la famille libanaise règnent plusieurs dangers dont des tueurs qui débarquent du Liban avec un compte à régler avec le chauffeur/garde du corps de la famille Medawar.

Je me suis bien amusée avec ce livre : probablement une part d’enfance qui rêve de ses arbres garnis de bonbons multicolores. Et la part d’adulte qui admire la créativité, le génie et le rêve altruiste de soigner le monde, d’éradiquer cette put*** de maladie qui touche là intimement des proches et mon animal de compagnie.

Le tout avec la peur que tout se passe mal et l’espoir que dans un livre jeunesse, tout s’arrange.

Et bien les surprises seront là et je ne raconterai rien de plus. Juste qu’il y a un part d’enfance de l’auteur qui s’exprime dans des mots bien choisis, une bonne dose d’humour et de dérision et qu’on passe un bon moment à lire ces élucubrations.

L’étincelle d’or par Eric Boisset, Magnard Jeunesse

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