Coldtown, cité des vampires T1

Tessa a 17 ans et se réveille, gueule de bois ou quelque chose comme ça, dans une baignoire, dans la ferme où elle a passé une soirée en compagnie de très nombreux jeunes de son âge, y compris Aiden, son ex un peu pot-de-colle.

Quand elle sort de sa baignoire, elle remarque le silence… et le sang… Tout le monde a été égorgé et vidé : une bande de vampires a détruit les protections et s’est gorgée de sang, au point de les défigurer.

En tentant de fuir, elle tombe sur Aiden, prisonnier et mordu, en pleine mutation et à ses côtés, un vampire enchaîné qui affirme être poursuivi par un vampire ancien qui lui en veut et supplie Tessa de le sauver.

Tessa fuit avec Aiden affamé et Gavriel. Direction : Springfield, là où dans Coldtown, vivent les vampires avec quelques humains qui ont choisi cette vie de débauche, de luxe parfois, d’horreur toujours.

Mais si elle espérait sortir de Coldtown, Tessa va déchanter, voir des gens mourir, tuer des vampires et finalement devoir sauver sa petite sœur.

Tessa qui a fait l’erreur, il y a 7 ans, d’ouvrir la porte de la cave où était retenue sa mère pour 88 jours, pour éliminer la bave de vampire, lutter contre la transformation et demeurer humaine…

Oh c’est vrai il y en a partout des vampires, mais cette histoire a un petit plus : l’idée d’une réserve de vampires, où ils vont de gré ou de force.

Ces vampires sont dans un style assez classique, sauf Gavriel qui détonne et sur qui on va en apprendre beaucoup.

C’est noir, sinistre, pas du tout le romantisme « Twilight » mais ça fonctionne bien, peut-être parce que c’est plus l’idée générale qu’on a du vampire, opposée à leur intégration totale façon « La communauté du Sud » : ils sont méchants, fourbes, escrocs, assoiffés, sans pitié.

Les rebondissements sont suffisamment bien menés pour donner envie de savoir encore plus et comme à la fin, on découvre que, même si ce n’est pas clair sur la couverture, on n’est que dans un premier tome d’une suite.

Coldtown, cité des vampires T1 par Holly Black, traduit par Luc Rigoureau, illustré par Sylvia Makris, Blackmoon, Hachette