Pierre et la flûte T2 (La)
Ayant fini sa mission, Tout-Ouïe retourne dans son pays. Le temps qu’il met à cheminer lui permet de réfléchir à son avenir car c’est bien d’être libre mais il se sent un peu comme sans but.
On assiste dans ce volume à ses premiers choix, ceux dont il ne mesure pas ou pas bien les implications, à ses nouveaux émois devant les yeux verts d’une fille, aux premières difficultés.
On se retrouve avec un personnage qui vit son adolescence, sûr de lui jusqu’à l’arrogance. Il pense que sa récente indépendance le libère de suivre les conseils des autres et de ses rêves et qu’il peut agir comme bon lui semble, pour affirmer aussi son pouvoir de séduction.
Ici on découvre son second cadeau : la flûte.
Passablement plus sombre, le rythme en est moins soutenu et les récits parfois frôlent le mélange entre réalité et rêve.
Mais la fin reste très surprenante, et permet une fin en beauté en attendant le troisième et dernier volume.
Une fantasy allemande dont ce n’est pas le premier auteur publié par L’Atalante et permet de découvrir une face méconnue de l’Imaginaire.
Critique du volume 1, ici !
La pierre et la flûte par Hans Bemmann, illustré par Lidwine, traduit par Alain Robert