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Arche de Darwin (L’)

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Une très jolie fantaisie sur le thème souvent abordé par James Morrow de l’existence de Dieu. Là, il évoque, à travers un prétendu Concours de Dieu qui aurait certainement été irréalisable dans l’histoire réelle, une prime de dix mille livres, énorme pour l’époque, à qui prouverait l’existence de Dieu - ou son inexistence. J’apprends au passage que c’est Schopenhauer qui aurait démontré l’impossibilité d’une telle preuve par le raisonnement, résultat que je croyais plus ancien.

 

L’histoire se passe aux alentours de 1840. Darwin n’a pas encore publié son œuvre posthume sur l’évolution. Donc, sous prétexte de ce concours imaginé par Morrow et attribué à la Percy Bythe Shelley Society, une ex-comédienne fauchée, Chloé Bathurst, va se lancer dans la quête de cette « preuve de l’inexistence de Dieu » que constituerait la variété animale aux Galapagos, en s’appuyant sur un manuscrit non publié de Charles Darwin. En parallèle avec ses aventures picaresques, nous avons un curé enfermé dans un asile qui reçoit par pigeon voyageur des théories du futur pour lui, celles de Grégoire Mendel, de Teilhard de Chardin... À côté des aventures et des revirements successifs de Chloé Bathurst, le lecteur découvre le rappel de théories qui, si elles ne remettent pas vraiment en cause l’idée d’un Être suprême et les éventuelles révélations que cet être suprême aurait pu produire, en permettent l’inexistence.

 

Au-delà de l’histoire amusante, il y a donc la mosaïque des informations sur l’évolution (et sur celle des connaissances et des idées). Une réussite à lire et à approfondir par d’autres lectures sur les différents auteurs évoqués.

 

L’arche de Darwin, par James Morrow, traduit par Sara Doke, J’ai Lu n°12844, 2020, 603 p., 9,4€, ISBN 978-2-290-21430-5

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