Ailés (Les)

Dans la lignée d’Aylin et Siam ou Thanos et Jewell, aussi dans le cycle du Destin, Éric Simard propose un troisième volume sur la survie post-apocalyptique dans un Paris inondé.

Les deux héros, Rudi et Elorn, sont des ados de 14/15 ans, qui se rencontrent, s’affrontent car ils ne se connaissent pas et se ont peur l’un de l’autre. Mais l’histoire tourne autour de leurs liens d’amitié qui se construisent.

Le tout mâtiné d’une sorte de sectes de pseudo-anges qui viennent soi-disant en paix prendre possession de parties de la ville et se révèlent dangereux.

L’histoire est sans surprise, chaque action étant préparée dans le chapitre finissant ou évoquée dans le titre du chapitre suivant. Mais le récit pêche un peu par sa linéarité chronologique, monotone : aucune fantaisie sur la ligne du temps, sauf si on retrouve un héros après en avoir suivi un autre.

Bref, le premier tome était original mais ici, je ne suis un peu ennuyée dans une histoire très ado (conflits entre deux jeunes « coqs » qui sont sous le charme de la même fille), alors qu’elle est annoncée en 4e de couverture comme « à lire de 10 à 110 ans ».

Les ailés par Éric Simard, illustration de Thomas Ehretsmann, Syros