Jimmy Jones T1

Jimmy Jones a quinze ans. Il vit à Newport, Rhode Island, dans les colonies anglaises de l’Amérique du Nord. La piraterie touche à sa fin suite à une série d’arrestations et de pendaisons exemplaires. Jimmy n’aime pas cette barbarie. Même s’il s’agit d’assister à la mort de pirates, dessiner et lire sont pour lui des passe-temps bien plus enrichissants. Mais un jour, son passé le rattrape. Il apprend que son défunt père était un marin disparu en mer, un pirate, tout comme le fut son grand-père et voici que ce dernier vient à mourir et lui lègue son bien le plus précieux, le « Polyphème ». Perdu par toutes ses révélations, ressentant le besoin de s’isoler pour faire le point, Jimmy accepte son héritage et prend les commandes du navire.

« Pirates des Caraïbes » oblige, les histoires de pirates pullulent dans le neuvième art. Cette fois-ci, nous assistons à une bd au dessin réaliste – de très belles planches et un boulot impressionnant dans l’expression des visages et des corps – qui plonge brusquement dans le Fantastique. Enfin, peu de Fantastique, pour l’instant, puisqu’il s’agit, comme dans « Pirates des Caraïbes », de la phase des présentations. D’un côté, nous avons Jimmy Jones, un jeune adolescent confronté à un héritage maudit, et qui entame ce grand chemin qui fera de lui un homme. De l’autre, Eleanor Jones, une mère lasse de cette vie d’exil dans les colonies et gardienne d’un lourd secret quant au père de Jimmy. Et William Baker, un beau-père rigide et un capitaine de la marine royale, prisonnier de son rang. Les bases sont posées. Avec élégance et rythme. L’immersion dans le monde de la piraterie est réussi. C’est clair, ce tome 1 n’a pas à rougir face aux blockbusters hollywoodiens et il nous promet une belle série.

Titre : Jimmy Jones – tome 1 – Le capitaine du Polyphème

Scénario : ARTIBANI Francesco

Dessin : COPPOLA Alessio

Editeur : Les Humanoïdes associés

Parution : septembre 2007

Nombre de pages : 48