GWENN AEL 01
Bonjour Gwenn. Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ?
Bonjour ! Tout d’abord, je tenais à vous remercier d’avoir pris le temps de lire mon roman.
Une présentation en quelques mots ? Je vous répondrai simplement que je suis une passionnée qui ne peut s’empêcher d’écrire à la première occasion donnée. J’ai commencé par des nouvelles (fantastiques) publiées dans des revues spécialisées en France et au Canada. Puis naturellement, je me suis lancée dans le roman. Il y a eu par exemple La brèche du diable et Souviens-toi.
Quel a été votre déclic pour commencer à écrire ?
Il n’y a jamais eu de déclic, je suis née comme ça ! Avant même de savoir écrire, je voulais raconter des histoires ! Je réalisais des petites BD, mais j’avoue que cette situation ne me satisfaisait pas du tout parce que je n’ai aucun talent dans le domaine de l’illustration ! C’est d’ailleurs une véritable catastrophe ! Quand j’ai enfin pu aligner deux mots à la suite, j’ai vécu cela comme une délivrance. J’allais enfin pouvoir m’exprimer comme je le souhaitais ! A partir de ce jour, l’écriture est devenue ma drogue, mon élixir. C’est quand j’écris que je suis vivante !
Pourquoi ce genre ?
Je n’ai pas choisi d’écrire et je n’ai pas choisi le genre de mes histoires. Quand on me demande où je trouve toutes ces idées, je réponds toujours qu’elles sont déjà dans ma tête ! (En général, c’est à cet instant que les gens commencent à flipper !) Il y a des personnages qui me racontent qui ils sont, des créatures fabuleuses qui évoluent sous mes yeux. Alors je les écoute, je les regarde et je raconte leur histoire ! Je ne sais jamais où ils me mènent, dans quel univers ils vont me précipiter. Je découvre le récit de leurs aventures à mesure que le manuscrit avance. C’est tout bonnement extraordinaire ! Vous l’aurez compris, nous sommes nombreux dans ma tête… mais c’est encore moi le chef.
J’ai lu Ahriman et j’ai trouvé cela génial. Cette histoire, cette narration qui me fait penser directement aux deux maîtres du genre, Graham Masterton et Dean Koontz. Qu’en pensez-vous ?
Je vous remercie de cette comparaison qui m’honore ! Koontz et Masterton m’ont fait frémir des années durant et si un capharnaüm indéfinissable règne dans ma bibliothèque, j’ai néanmoins accordé à ces auteurs une place privilégiée (ainsi qu’à Emile Zola… oui, oui, rien à voir mais il a été le premier auteur à me fasciner). Ces deux grands maîtres du fantastique ont sans aucun doute influencé mon parcours littéraire. Ils se situent tout en haut de l’échelle des auteurs à succès. Pour ma part, je suis encore à gravir les échelons petit à petit et il me reste un sacré chemin à parcourir pour les rejoindre ! J’espère un jour parvenir à leur niveau à force de travail !
Ce grimoire me fait penser directement au Nécronomicon. Est-ce voulu ?
C’est vrai, on pourrait trouver des similitudes, mais non, le Nécronomicon ne m’a pas influencée. Si je devais écrire quelque chose sur lui, je ne le tournerais pas de cette façon. Peut-être un jour, me lancerai-je dans l’aventure palpitante de ce grimoire. Mais chaque chose en son temps !
Dans mon article, je cite Ahriman pour le prix Masterton. Qu’en pensez-vous ?
Je serais extrêmement fière d’être sélectionnée pour le prix Masterton ! Ce serait pour moi la reconnaissance du monde littéraire à l’égard de mon œuvre. Avec Ahriman je me suis dépassée ! Je suis allée au-delà de mes limites, je n’ai rien lâché, c’était difficile parfois ! Je ne vis pas de l’écriture alors la frustration de ne pouvoir le travailler à mon gré m’a fait vaciller plusieurs fois ! Mais je ne suis pas du genre à abandonner, au contraire, la persévérance et la ténacité me caractérisent parfaitement dans ce domaine. Si mon roman pouvait participer à cette belle aventure, ce serait pour moi une très grande victoire !
Ahriman un très bon scénario pour un film. Est-ce qu’un producteur ou scénariste vous a contacté ?
Hélas… J’aimerais évidemment ! Quel auteur ne rêverait pas de se faire contacter par un producteur ? Mais je doute que ce « scénario » arrive un jour ! Il y a tellement de sorties littéraires, tellement de bons auteurs que se démarquer dans ce domaine est très compliqué je pense. Quand j’écrivais Ahriman, un film se déroulait sous mes yeux ; je voyais des scènes magnifiques que je voulais absolument retranscrire ; je ressentais l’ambiance des lieux. C’est peut-être pour cela que je suis beaucoup dans le détail et le descriptif : pour rendre au lecteur ce que j’ai vu ! Sans prétention aucune, avec ce que Ahriman m’a montré, ça ferait un bon film pour les passionnés du genre. Alors rêvons, sait-on jamais!
La fin laisse présager une suite. Vous y pensez ?
Honnêtement, je ne pense pas qu’il y aura de suite… J’ai tout donné à Ahriman comme je donne chaque fois à chacun de mes livres, j’ai puisé dans toutes mes ressources, dans toutes mes réserves et bien au-delà d’ailleurs. Je le soupçonne même d’avoir arraché une partie de mon âme. Maintenant il me faut passer à autre chose. J’ai tellement d’idées qu’une seule vie ne suffira pas, alors je ne dois pas perdre de temps !
Ahriman est un démon qui apparaît souvent dans les jeux vidéo ou de plateau. Vous êtes fans de ce genre de jeu ?
J’ai appris récemment l’existence de ce jeu vidéo grâce à une chronique de mon ouvrage, mais je ne connaissais pas ce démon. Les jeux vidéo, c’est pas mon truc en vérité !
Quel est votre prochain projet ?
Dans quelques mois paraîtra aux Editions Chloé des Lys, Mal Addiction, un roman sur les origines du vampire. C’est très différent d’Ahriman, ça n’a même absolument rien à voir ! Je dirais que ce roman est de la même lignée que Wendigo – Les prédateurs de la nuit publié en 2013. Et dans l’immédiat, je travaille sur un nouveau thriller : une descente dans l’enfer de la psyché humaine !
Je préfère utiliser auteure qu’écrivain, car il y a un féminin. Cela ne vous fait rien ?
Tout me va, moi, tant que ça a un rapport avec l’écriture. Je porte un prénom masculin à la base, Gwenaël, (Gwenn-Aël en breton). Alors tour à tour, je suis auteur ou auteure selon ce que l’on croit.
Critique du livre Ahriman ici
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