13 jours
Aïe ! encore un livre tue-sommeil, 2 jours pour plus de 500 pages, encore un polar rudement efficace et mené d’une main de maitre, même si dans sa structure, un peu comme « Colombo », on connait le coupable 150 pages avant la fin et le jeu final est surtout de comprendre le « pourquoi » et le « comment » et non le « qui ».
Comme je n’ai eu qu’une copie spéciale journalistes (non corrigée, couverture blanche), j’ai seulement découvert le résumé en le cherchant pour la chronique.
Il dit tout et il ne dévoile rien, donc je ne vais pas en faire un moi-même, lisez-donc :
À Seattle, personne n’a oublié le mystère de la Hoh River : trois gamins enlevés, cachés dans les bois. Seuls deux d’entre eux avaient réapparu, incapables de se souvenir de ce qui leur était arrivé.
Vingt-cinq ans plus tard, un couple et ses deux fils sont sauvagement assassinés. Au-dessus de la porte de la chambre, le tueur a laissé un message : 13 jours.
Très vite convaincue que les deux affaires sont liées, puisque le père de famille qui vient d’être assassiné était l’un des trois enfants kidnappés, la police manque pourtant de preuves. Pour sa première grande enquête, l’inspecteur Alice Madison devra se fier à son instinct. Au cœur des forêts, le cauchemar va recommencer. Dans 13 jours.
Personnage de jeune policier féminin très efficace, à la fois un peu casse-gueule et aussi réfléchie, Alice Madison pourrait bien avoir deux carrières : une dans les forces de l’ordre et une autre comme personnage récurrent en littérature.
Cameron, le « méchant », est retors à souhait tout en étant aussi un enfant blessé et je lui trouvais un côté qui provoquait l’empathie, malgré qu’il reste un tueur. D’ailleurs, lui aussi pourrait revenir, façon couple maudit Sherlock-Moriarty.
Valentina Giambanco, née en Italie mais émigrée depuis 27 ans, se révèle un des espoirs de la littérature britannique de polar. « 13 jours » est son premier roman mais elle a baigné des années dans les récits cinématographiques en étant monteuse de cinéma.
Un nom à suivre !
13 jours par Valentina Giambanco, traduit par Isabelle Maillet, Albin Michel
Ajouter un commentaire