Littérature blanche

Tout commence par un braquage violent, avec un butin de sept millions de dollars en bijoux, de quoi attirer beaucoup de convoitises. Butin qu'il va falloir convoyer discrètement jusqu'au commanditaire. Jack Armstrong prend donc le bus, ce véhicule très présent dans l'imaginaire collectif, qui sillonne inlassablement les routes semi-désertes des États-Unis.

Je ne peux m'en empêcher : quand un texte, qu'il soit roman, nouvelle, conte, me transporte, un singulier frisson me parcourt l'échine, signe qu'il y a une osmose entre lui et moi. Un auteur qu'il faut lire, apprendre à connaître, une plume qui vogue au fil des sensations, des idées, d'une vie. Il apporte au texte une tonalité, une couleur, du relief, quel que soit le registre. Des phrases qui tintinnabulent agréablement à nos tympans, des mots qui flattent nos oreilles. Une fluidité naturelle. Les visions de cauchemar alternent avec un regard sur les normes, la mort et le désir.

Petite présentation pour nos lecteurs : qui êtes-vous ? J'ai 58 ans, marié et père de deux garçons de quatorze et dix-huit ans. Ingénieur dans le domaine de l’environnement et de l’aménagement du territoire, je me suis également mis au service des habitants de ma commune et du Valenciennois, en endossant différentes responsabilités en tant qu'élu local.   Comment en êtes-vous venu à l’écriture ?

C’est l’histoire d’une vieille dame, ancienne pianiste de renom, Violette, et de son chat Adagio. Quand Violette tombe dans le coma, ce sont ses petits-enfants, mais sur tout Adagio qui vont lui permettre de renaître.   Un joli conte, et une réalité fantastique mais peut-être possible. Un conte destiné à tous ceux qui n’ont pas encore perdu la possibilité de croire à la beauté du monde.   Des pensées pour Violette, de Charlotte Bousquet, Scrinéo, coll. Faune, 2022, 183 p., couverture de Djahr, 12,9€, ISBN 978-2-38167-161-1