Littérature

Cullen James est une jeune femme qui partage sa vie et ses récits entre notre monde, sa vie à New York avec son mari et sa petite fille, et un monde onirique, une aventure qu’elle vit en rêve dans un monde appelé Rondua, peuplé d’animaux géants, mais aussi de personnages qu’elle a connus dans notre monde, certains morts. Elle doit accompagner un enfant appelé Pepsi, qui l’appelle Maman, dans la quête à d’étranges os de Lune, qu’elle aurait elle-même cherchés dans son enfance.

Vous ai-je déjà dit combien j’aime la façon d’écrire de Jean-Christophe Portes ? Délaissant pour un temps son officier préféré, Victor Dauterive, l’auteur nous plonge cette fois dans les années troubles de l’occupation allemande. Nous sommes à Paris en 1942, et chacun se débrouille comme il peut pour survivre. C’est le cas de celui que l’on surnomme « Mo les yeux bleus », un truand proxénète dont la fortune se fait au cours des nuits chaudes de Pigalle.

Après deux livres que j’ai adorés, en voici un troisième dont je ne peux pas ne pas signaler les déceptions qu’il me vaut. Le thème n’est pas nouveau, mais cela n’est absolument pas un problème, parce qu’il se prête à une quantité de possibilités de variations et d’innovations : c’est la quête par une sœur de son jumeau disparu sur une planète inexplorée, en l’occurrence Jupiter.

Dans un Madrid où l’Église catholique cohabite sans opposition permanente avec les Sœurs de Diane, cercle magique local, c’est à Ana Montañez, sorcière diplômée en Angleterre même si Madrilène de naissance, que fait appel Federico Ruiz, héritier d’une maison hantée. Et même si elle ne devrait pas intervenir sur le territoire de ses anciennes sœurs, Ana profite de l’occasion pour revenir dans sa ville natale. Mais le spectre qu’elle va rencontrer et qu’elle devra affronter n’est pas du tout celui qu’elle croyait.